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Non au harcèlement : action de prévention avec les primaires

Mercredi 23 juin 2021
Education
Jeunesse

Le harcèlement scolaire n'est pas un fait nouveau. Aujourd'hui, l'utilisation des réseaux sociaux amplifie ce phénomène. Les nouvelles générations ultra connectées s'exposent et peuvent se mettre en danger. Cette semaine, une action de prévention a été menée avec les élèves de CM1 et CM2 pour les informer et les sensibiliser à ce sujet. Un escape game en réalité augmentée a été organisé pour libérer la parole et ouvrir le débat.

Non au harcèlement : action de prévention avec les primaires

Jeudi 17 et vendredi 18 juin, les élèves de CM1 et CM2 des écoles véliziennes ont participé à des ateliers de prévention sur le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement. Les 260 jeunes ont pu échanger et réfléchir ensemble sur cette problématique d'actualité.

Quand le harcèlement s'expose sur la toile

"T'es nul", "t'es moche"... quelle que soit notre génération, on a tous entendu ces phrases dans les cours d'école. Des mots qui peuvent blesser et laisser des traces indélébiles.

La génération connectée est d'autant plus touchée par ce phénomène. Une étude de Médiamétrie montre que les enfants sont équipés de smartphones de plus en plus jeunes. Neuf ans et 9 mois, c'est l'âge moyen d'acquisition du premier téléphone portable. A l'exception d'un élève ou deux, tous les jeunes présents lors des ateliers de prévention possédaient un téléphone portable. A la maison, ils passent d'une application à l'autre et partagent leurs trouvailles aux copains.   

Tiktok, Snapchat, Instagram, Youtube, Whatsapp figurent parmi leurs favoris. Cette action de prévention travaillée conjointement entre les enseignants et les intervenants a pour objectif de sensibiliser les élèves aux risques liés à l’usage des réseaux sociaux. Durant l'atelier les élèves ont testé des casques de réalité virtuelle avec un quizz immersif !

Des conseils pratiques pour faire face aux dangers

Harcèlement verbal (insultes, moqueries, railleries), non verbal (grimaces, gestes obscènes), psychologique (propagation de rumeurs, processus d’isolement), physique (coups, menaces), il existe plusieurs formes d'harcèlement. 

Au cours de ces ateliers, des experts ont donné leurs conseils aux jeunes en partageant avec eux des exemples concrets. Un ton proche pour libérer la parole.

La psychologue de l'association "Marion la main tendue" a utilisé des moyens faciles à retenir pour aider les jeunes à identifier les lieux à risque dont l'exemple des 6 C (classe, cantine, couloir, cour, commodité, chemin). 

Elle a également insisté sur le rôle de chacun dans la lutte contre le harcèlement : il n'y a pas que le harcelé et le harceleur, le rôle du témoin est crucial.

 

 

"Le harcèlement marque des vies. Il n'y a pas d'âge, ça peut commencer très tôt et laisser de graves séquelles. Témoin, victime ou acteur tous les enfants peuvent être concernés. C'est important d'en parler avec les enfants.  Quant aux parents, il faut être vigilant. Expliquer et ne pas interdire. Le danger ne vient pas forcément que des réseaux sociaux. Les jeunes regardent des vidéos sur youtube, jouent en ligne... il faut les accompagner et leur donner les clés pour faire face aux situations de harcèlement. "

Psychologue pour l'association "Marion la main tendue"

 

 

 

"J'ai jamais été harcelée mais je dois souvent prendre la défense d'une de mes copines. Certains élèves l'ignorent et la mettent à l'écart. Je n'aime pas ça. Je la connais depuis le CP, ça me fait de la peine pour elle. Je l'aide à s'intégrer."  Faihim

 

 

 

 

 

 

Le maire Pascal Thévenot, l'élu au maire en charge de l'éducation Damien Metzlé,  l'inspectrice de l'Education nationale Mme Mandras étaient présents pour échanger avec les organisateurs de l'évènement et observer les réactions des enfants.