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Vidéo souvenirs de rentrée : les enseignantes témoignent

Miércoles, 31 de agosto de 2022
Educación

Entre excitation et appréhension, la rentrée des classes est toujours un moment fort pour les élèves… comme pour les institutrices ! Les anecdotes ne manquent pas. Nous avons demandé à quelques professionnels retraités et en activité de piocher dans leur boutique à souvenirs pour vous partager leurs expériences de rentrée.

Vidéo souvenirs de rentrée : les enseignantes témoignent

Les maîtresses témoignent...

 

À Mozart, on fait la rentrée en musique ! Pour l’arrivée des élèves de CP, les CM2 chantent une chanson apprise l’année précédente. C’est notre manière à nous de commencer l’année dans la bonne humeur !
Stéphanie Delormel, enseignante et directrice de l’école Mozart

Des rentrées, j’en ai fait plein ! Mais chaque rentrée est différente... et avec son lot de surprises ! À chaque fois, c’est un pic d’adrénaline, j’ai la boule au ventre, c’est du stress positif. Il faut rassurer les élèves, faire connaissance. Très vite, on retient tous les prénoms, ça ne s’explique pas. Cette année, ça sera un peu différent car je vais intégrer une structure spécialisée. Mes élèves vont sacrément me manquer.
Ingrid Merlin, ancienne enseignante de l’école Exelmans

J’avais la réputation d’être sévère. Pas besoin d’hausser la voix. Je levais l’index et les élèves comprenaient, c’était magique. Dès le 1er contact, j’étais tout aussi intimidée qu’eux mais je posais le cadre. Les enfants étaient en rang et devaient dire Bonjour. Ceux qui oubliaient la formule de politesse étaient invités à refaire la queue. Nos élèves on les aime, on les aide, on les respecte et c’est ainsi que le lien se crée.
Joelle Chedru, ancienne enseignante, 28 ans à l’école Fronval

Vélizy était au milieu des champs quand j’ai fait mes débuts d’institutrice. On croisait les vaches sur le chemin de l’école. À mon époque les classes n’étaient pas mixtes. Les petites filles portaient de jolies robes avec les blouses d’écolier par-dessus. J’en garde un doux souvenir, mes élèves étaient attentives et avec le désir de toujours vouloir bien faire.
Ghislaine Drevon, ancienne directrice de l’école Mermoz

La semaine de la rentrée est toujours un moment intense, il faut reprendre le rythme. Mais il faut reconnaître qu’à Rabourdin on avait des enfants vraiment charmants et c’était toujours un moment agréable.
Anne-Marie Solinas, ancienne enseignante de l’école Rabourdin

Pour ma 1ère rentrée à Vélizy-Villacoublay, on m’a attribué une classe de CP. J’étais terrorisée. Les enjeux sont importants, les élèves doivent apprendre à lire. En décembre, la magie opère, ils savent déjà tous lire, c’est merveilleux. En 2014, j’ai quitté Vélizy. Dans mes valises j’ai emporté toute l’expérience que j’ai acquise ici. C’était l’année où les TAP étaient obligatoires dans les établissements scolaires. Un sujet que je connaissais bien puisque ça faisait déjà 14 ans que je les pratiquais ! Vélizy était précurseur en la matière.
Zaia Mahmoud, ancienne enseignante de l’école Mozart

À Mermoz, on a un rituel de rentrée. Avant l’ouverture des portes, toute l’équipe, atsem et maîtresses, se réunit en cercle et on pousse un petit cri collectif. Ça nous donne de la force et du courage pour affronter cette journée chargée en émotion.
Laurence Lepillet, directrice de l’école maternelle Mermoz

Le jour de la rentrée il y a un silence intégral dans les couloirs. Les 30 premières minutes en classe, c’est là où toute l’année se joue.
L’école est un théâtre, tous les jours les enseignants doivent captiver leur public. Pendant 30 ans, la veille de la rentrée, je faisais le même cauchemar : je rêvais que ma classe était dissipée. Alors le jour J, je me préparais, j’enfilais ma plus belle robe, mes chaussures à talons et quand j’entrais en scène, c’était le soleil. C’est un métier qui demande beaucoup d’énergie mais c’est un métier merveilleux !

Valérie Ceccaldi, ancienne enseignante de l’école Ferdinand Buisson

Depuis que je suis retraitée, je m’arrange toujours pour quitter Vélizy la semaine de la rentrée. J’ai toujours un pincement au coeur à ce moment-là. Derrière mon apparence stricte, j’aimais profondément ces enfants. À la rentrée, je plaçais moi-même mes élèves en classe et je mixais les filles avec les garçons pour créer une cohésion.
Quant à moi, j’installais mon bureau au fond de la classe pour marquer mon autorité et avoir une vue d’ensemble.

Annie Perron, ancienne directrice de l’école Fronval