Au printemps dernier, l'association BeeOsphère a intégré des essaims d'abeilles noires près de l'église Saint-Denis, une espèce rare protégée. Nous avons rencontré le président de l'association pour une visite de contrôle. Reportage.
L'été pluvieux n'a pas fait des heureuses chez nos abeilles. Frileuses, elles sont peu sorties pour recueillir le pollen et ont consommé une partie de leur production. Malgré cela, la visite de l'association BeeOsphère nous a démontré que nos abeilles se portent bien. La population fréquentant les six ruches près de l'église Saint-Denis est stable. La récolte du miel devrait avoir lieu dans les prochaines semaines.
Au printemps dernier, l'association a ajouté une ruche Warré pour accueillir un essaim d'abeilles noires (Apis mellifera mellifera). Une espèce d'abeille très ancienne qui se fait de plus en plus rare. Menacée par les hybridations des apiculteurs car elle est jugée moins productive que ses consoeurs, elle est désormais protégée.
Il est fréquent de découvrir des fourmillières au sommet des ruches. En effet, les fourmis aiment le sucre et la chaleur. Deux éléments que l'on retrouve dans l'environnement de nos abeilles. Une relation donnant-donnant car les fourmis dégagent de l'acide formique qui ne plait pas du tout aux varroas, une espèce d'acariens parasites.