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Léonie Périault, une ancienne Vélizienne aux Jeux olympiques

Tuesday, july 9, 2024
Sports

Pas de répit pour les sportifs ! Entre deux entraînements pour les Jeux olympiques de Paris 2024, la championne de triathlon Léonie Périault, a marqué un arrêt au sein de son ancienne école Fronval. Sa persévérance et son sourire ont conquis les enfants et les instituteurs présents. Rencontre avec une sportive de haut niveau.

Léonie Périault, une ancienne Vélizienne aux Jeux olympiques

Le 26 janvier 2024, les enfants de l’école Fronval avaient les yeux remplis d’étoiles devant la médaille de bronze de la championne Léonie Périault, obtenue en relais mixte de triathlon aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021. Les enfants avaient mille et une questions auxquelles la sportive a pris le temps de répondre. Ancienne élève de l’établissement, cette rencontre était pleine d’émotion et de nostalgie. « Je n’étais pas venue ici depuis un petit moment, cela me rappelle des souvenirs. C’étaient de belles années », se remémore- t-elle.

Il faut dire que dès la primaire, Léonie se préparait déjà à devenir une championne olympique.

Lancer sa carrière

Natation à la piscine de Vélizy-Villacoublay dès bébé, danse à L’Onde Théâtre Centre d’Art de 6 à 12 ans, le sport a toujours eu une place prépondérante dans sa vie. Et cela continua au collège à Versailles. Au sein d’une classe à horaires aménagés, son emploi du temps est divisé en deux : cours le matin, piscine l’après-midi. Un ajustement qui lui permet d’aller à l’école tout en s'adonnant à sa passion. C’est dans cette même période qu’elle découvre la discipline dans laquelle elle se révèle : le triathlon.

Les choses se compliquent néanmoins au lycée où la sportive n'a d’autre choix que de suivre un cursus classique. « Il fallait que je m’entraîne avant et après les cours donc avec le bac, c’était plus compliqué », avouet- elle. Pourtant, l’athlète réussit ses examens haut la main et ne se décourage pas à faire des études universitaires. Cela ne dure qu’un court instant puisque, très rapidement, elle signe des contrats professionnels qui lui permettent de gagner sa vie, grâce à sa passion. Léonie décide alors de se consacrer entièrement au triathlon. L’aventure commence !

Au revoir Paris, bonjour le sud ! Pour éviter la grisaille de l’hiver, l'yvelinoise s’installe à Montpellier, puis à Saint-Raphaël où les « conditions météorologiques sont beaucoup plus clémentes ». Elle rejoint en 2015 le Pôle France de triathlon et les résultats sont encourageants. Que ce soit en équipe ou en individuel, Léonie excelle dans sa discipline ! Elle remporte de multiples titres dont celui de championne de France en relais mixte, ou encore vice-championne française en individuel quatre ans de suite.

L’athlète poursuit sur sa lancée. En équipe avec d’autres relayeurs de renommée, Dorian Coninx, Cassandre Beaugrand et Vincent Luis, ils mènent la France à la victoire lors des championnats du monde de relais mixte de 2018. Le premier titre mondial pour Léonie Périault ! La coureuse travaille d’arrache-pied pour concrétiser l’un de ses premiers rêves en 2021 : participer aux Jeux olympiques de Tokyo !

En route pour les Jeux !

Rien n’arrêtera Léonie Périault dans sa quête de médaille olympique, pas même le COVID. Déjà reporté d’un an, la pandémie contraint les Jeux olympiques de Tokyo à se dérouler exceptionnellement à huis clos. Avec ses mêmes coéquipiers, elle mène la France à la médaille de bronze au triathlon en relais mixte, discipline venant de faire son entrée au programme olympique. « Lorsque nous sommes arrivés troisième, il y a eu un peu de déception au départ, mais elle a très vite été effacée. C’est une médaille aux JO quand même ! Certes, elle est de couleur bronze, mais ça reste une médaille aux Jeux ! » La championne a également brillé en terminant 5e en épreuve individuelle. Et elle ne compte pas s’arrêter en si bon chemin !

Les championnats défilent, en individuel et en équipe, et les résultats sont toujours aussi brillants ! Après dix années passées au club de Poissy, la sportive retrouve fin 2023, le club d'Issy-les-Moulineaux, qu'elle a déjà connu de 2011 à 2013. Objectif : se préparer pour les Jeux olympiques de Paris.

Le but est atteint pour l’athlète qui obtient son ticket d'entrée pour la compétition en juin dernier. À moins d’un mois de l’épreuve tant attendue, la pression monte. D’autant plus qu’il s’agit de sa deuxième participation à la mythique compétition. « Forcément j’espère faire mieux », confie Léonie, « Nous avons un gros niveau actuellement en France, et puis nous sommes attendus, c'est chez nous, nous avons le public. Forcément, ça rajoute un peu de stress. Mais il faut savoir le gérer et le transformer en quelque chose de positif. »

Un planning bien rempli

Malgré son emploi du temps chargé, l’ancienne Vélizienne a pris le temps de se rendre dans son ancienne école Fronval pour échanger avec les enfants. Une visite qui signifie énormément pour la championne : « Il y a beaucoup de sollicitations, mais là, c’est mon école primaire, cela a du sens de venir ». Pendant toute une matinée, les enfants ont questionné l’athlète sur son métier. Combien de fois par semaine s’entraîne-t-elle ? Quelle est son épreuve préférée ? A-t-elle un régime particulier à suivre ? Léonie s’est prise au jeu et a répondu à chacun d’entre eux. Une manière pour la coureuse de partager sa passion : « Pour moi, les jeunes sont l’avenir, alors je souhaite leur donner goût au sport, je me bats pour ça ». Une persévérance qui porte ses fruits puisque les élèves de Fronval ont été admiratifs face à la sportive de haut niveau.

Après cette rencontre, la pause a été de courte durée pour l’athlète qui a tout de suite repris le chemin des entraînements ! 1h30 de nage par jour, vélo et course cinq fois par semaine : le repos, la championne ne connaît pas ! « J'ai juste le samedi après-midi de libre », révèle-t-elle, « en parallèle, j'ai tout de même des séances de soins et d’étirements pour la récupération ».

Le repos devra attendre la fin de la compétition ! L’épreuve femmes de triathlon des Jeux olympiques a lieu le 31 juillet, jour de l’anniversaire de Léonie. Quoi de mieux qu’une victoire pour célébrer ses 30 ans ? Puis, rendez- vous le 5 août lors de l’épreuve collective pour soutenir l’athlète et l’équipe de France !